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Pour donner une place conséquente à l’expression artistique. Pour que la performance technique n’efface pas l’art.
Le ‘Ori Tahiti en compétition est devenu une démonstration de technique et d’acrobaties complexes.
Ceci demande, au-delà des techniques traditionnelles, des compétences physiques sportives évidentes. C’est là une des évolutions du 'Ori Tahiti, que cela nous plaise ou non, c'est une réalité.
La performance impressionne, dans toutes les formes d’expression artistiques, comme dans le sport.
Néanmoins , pour l'équipe Heiva Digital, la danse reste un art dans lequel la transmission de l’émotion reste un élément fondamental, un des fondements de la pratique de la danse.
Etre en scène c’est toujours donner. ...C’est aussi recevoir. Mais surtout donner et transmettre l’émotion du geste, l’émotion du mouvement, qui transportent celui qui regarde dans un autre monde, l’espace d’un instant.
Nous avons donc, pour la troisième fois, choisi de proposer deux jurys : un jury technique composé de trois personnalités particulièrement qualifiées pour apprécier les techniques de danse. Ce jury note exclusivement la technique de danse et, pour les Aparima, la correspondance entre la chorégraphie et le texte.
Ces juges sont Manouche Lehartel, Jean Marie Biret, et Erena U’ura, enseignante au conservatoire artistique de Polynésie depuis plus de vingt ans.
Le second jury composé d’un artiste non danseur, Teiva LC, et de Fabien Dinard, directeur du conservatoire artistique de Polynésie. Ce jury note exclusivement la transmission émotionnelle, ainsi que la correspondance entre le texte du chant et l’interprétation que proposent les danseurs en catégorie Aparima / Mehura.
Ce jury n° 2 a pour mission de noter l’expression artistique indépendamment de la performance technique.
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Tu peux voir le réglement
Les membres de nos jurys vous seront présentés sur la page Facebook Heiva Digital
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